France Services Agriculture est une initiative du gouvernement français visant à faciliter l'accès des citoyens aux services publics quotidiens dans un lieu unique. Avec des conseillers formés, elle propose une aide personnalisée pour réaliser diverses formalités administratives, notamment dans les domaines de la santé, de l'emploi, des finances publiques, et plus spécifiquement pour le secteur agricole, garantissant ainsi une assistance proche et accessible à tous les Français
Le gouvernement a mis en place des initiatives clés pour valoriser le métier d'agriculteur, inscrivant la souveraineté agricole et alimentaire au cœur de la loi. Un accent particulier est mis sur le plan de souveraineté pour chaque filière agricole, visant à élever le standard de notre alimentation et à soutenir les producteurs locaux. Ces mesures incluent l'objectif de 50 % de produits durables et de qualité, ainsi que 20 % de bio dans la restauration collective, avec un investissement de 150 millions d'euros pour aider les éleveurs dès 2024.
Face à la concurrence déloyale, le gouvernement s'oppose fermement à l'accord UE-Mercosur, favorisant une approche de réciprocité des normes. La création d'une force de contrôle contre la fraude sanitaire aux frontières de l'UE et l'harmonisation des normes pour éviter la surtransposition des directives européennes, notamment sur les pesticides, sont au centre de cette stratégie.
Des mesures d'urgence ont été annoncées pour alléger immédiatement la charge des agriculteurs, notamment par l'abandon de la hausse sur le gazole non routier et la mise en place d'un fonds d'urgence pour les exploitations en difficulté. Le "mois de la simplification" vise à réduire les démarches administratives et promet un contrôle unique annuel sur l'exploitation pour simplifier les processus.
Améliorer la compétitivité du secteur agricole implique la reconduction du dispositif TO-DE pour l'embauche de travailleurs saisonniers et l'adoption rapide de la loi visant à réduire les conflits de voisinage. Par ailleurs, le soutien à l'agriculture biologique et l'adoption du règlement sur les nouvelles techniques génomiques soulignent l'engagement en faveur de la transition écologique.
Face aux défis actuels – renouvellement des générations, transition écologique et préservation de la souveraineté alimentaire –, le gouvernement français déploie un programme complet destiné à soutenir les agriculteurs et à renforcer la compétitivité du secteur. Ce programme, articulé autour de mesures concrètes et d’initiatives innovantes, vise à simplifier les démarches administratives, faciliter l’installation des jeunes agriculteurs et promouvoir une agriculture moderne et durable.
Découvrez ci-dessous quelques mesures clés et actions phares qui illustrent cet engagement fort pour l’avenir de l’agriculture française.
Le secteur agricole se trouve à un tournant crucial avec le départ progressif des exploitants expérimentés. Pour assurer la continuité et injecter un vent de modernité, le gouvernement a mis en place des mesures visant à encourager l’installation des jeunes agriculteurs. Ces initiatives comprennent la simplification des démarches administratives, la mise en place d’un accompagnement personnalisé et la facilitation de l’accès au foncier. L’objectif est clair : redonner confiance aux jeunes générations et garantir la transmission d’un savoir-faire ancestral adapté aux défis contemporains.
Afin de centraliser l’information et d’offrir un accompagnement sur mesure, les guichets France Service Agriculture ont été créés. Rattachés aux chambres d’agriculture, ces points d’accueil uniques servent de relais entre les agriculteurs et l’administration. Ils offrent des conseils personnalisés, aident à monter des dossiers de financement, et réalisent des diagnostics détaillés des fermes à vendre, afin de mettre en lumière les opportunités d’installation. Ce dispositif facilite ainsi l’accès aux aides publiques et aux conseils techniques indispensables.
Conscients des obstacles souvent perçus dans les démarches d'installation, les autorités ont instauré un guichet unique pour simplifier l’accès aux aides et aux financements. Grâce à un accompagnement personnalisé dès les premières démarches, les jeunes agriculteurs bénéficient d’un soutien renforcé : assistance dans la recherche de financements, conseils juridiques et techniques, et accompagnement pour la mise en conformité des exploitations avec les normes environnementales actuelles.
Pour faciliter la transmission des exploitations et encourager leur reprise par une nouvelle génération, un diagnostic complet des fermes à vendre est désormais réalisé. Ce diagnostic évalue l’état technique, économique et environnemental des exploitations, offrant ainsi une vision claire des opportunités et des défis. Les jeunes agriculteurs pourront ainsi identifier les fermes présentant un fort potentiel, tout en bénéficiant de conseils pour optimiser leur installation.
La dynamique de soutien s’étend bien au-delà des guichets d’information. Un ensemble de mesures complémentaires a été déployé pour offrir aux jeunes agriculteurs une véritable impulsion dans leur carrière. Parmi celles-ci, on retrouve :
- Un programme national d'orientation agricole : Initiatives dans les écoles et des stages immersifs pour sensibiliser dès le plus jeune âge aux métiers de l’agriculture.
- Une formation renforcée : Augmentation significative du budget de l’enseignement agricole, permettant d’accueillir 30% d’apprenants supplémentaires et d’introduire des modules sur l’adaptation aux changements climatiques.
- Un soutien financier adapté : Déblocage de deux milliards d'euros de prêts pour faciliter l’installation et la transition écologique des jeunes agriculteurs, ainsi que la création d’un fonds dédié à la souveraineté alimentaire.
- Un réseau de conseils personnalisés : Le réseau "France Service Agriculture" qui offre un accompagnement complet, de la planification à la mise en œuvre des projets agricoles.
Pour susciter des vocations et faire découvrir la richesse des métiers de l’agriculture, le programme national d’orientation agricole se décline en plusieurs actions concrètes. Des visites de fermes, des journées portes ouvertes et des stages immersifs sont organisés dans les établissements scolaires, permettant aux élèves de se familiariser avec la réalité du terrain et d’envisager l’agriculture comme une carrière d’avenir.
La formation joue un rôle primordial dans la réussite de la transmission agricole. Afin de répondre aux besoins d’un secteur en mutation, le gouvernement a décidé d’augmenter le budget alloué à l’enseignement agricole. Cette mesure permettra non seulement d’accueillir un plus grand nombre d’apprenants, mais aussi d’enrichir les programmes de formation avec des modules innovants sur la transition écologique, l’agriculture de précision et la gestion durable des exploitations.
Consciente des défis financiers liés à l’installation et à la modernisation des exploitations, l’État a mis en place un dispositif de soutien financier conséquent. Deux milliards d’euros de prêts, assortis de taux préférentiels, ont été débloqués pour faciliter l’accès au crédit et encourager les projets de transition écologique. Par ailleurs, la création d’un fonds pour la souveraineté et la transition agricole vient renforcer cet appui, garantissant ainsi une aide sur le long terme.
Pour assurer un accompagnement global et cohérent, le gouvernement a instauré le réseau "France Service Agriculture". Cette plateforme centralisée regroupe des experts de divers horizons – juridiques, techniques, financiers – afin d’offrir aux agriculteurs un service d’accompagnement personnalisé. Grâce à ce réseau, les exploitants bénéficient d’un guichet unique pour toutes leurs démarches, facilitant ainsi leur transition vers des pratiques agricoles plus durables et modernes.
La souveraineté alimentaire représente un enjeu stratégique pour la France. En intégrant cette dimension dans la loi, le gouvernement souhaite garantir que l’agriculture reste un pilier de l’économie nationale. Des indicateurs précis seront définis pour mesurer l’efficacité des actions entreprises, et des plans spécifiques seront déployés pour les territoires, y compris en Outre-mer, afin d’assurer une autonomie alimentaire renforcée.
La formalisation de la souveraineté alimentaire dans le cadre légal permet d’instaurer des objectifs clairs pour la sécurité alimentaire. Ce cadre juridique offrira des garanties pour la qualité des produits et définira des mesures incitatives pour soutenir l’agriculture locale. Par cette démarche, la France affirme son engagement envers une alimentation saine, produite de manière durable et accessible à tous.
L’agriculture est désormais considérée comme un intérêt public majeur, aux côtés d’autres secteurs stratégiques. Cette reconnaissance se traduit par une attention accrue dans les décisions politiques, une allocation renforcée des ressources publiques et une valorisation du rôle de l’agriculteur dans la société. Ce statut contribue à donner à l’agriculture la visibilité et le soutien dont elle a besoin pour prospérer dans un environnement concurrentiel.
La diversité des territoires français implique des besoins spécifiques en matière d’agriculture. Pour répondre aux enjeux propres aux régions d’Outre-mer, des plans de souveraineté alimentaire adaptés sont en cours de développement. Ces plans visent à renforcer l’autonomie alimentaire locale, à soutenir les agriculteurs insulaires et à promouvoir des pratiques agricoles respectueuses des particularités environnementales et culturelles de ces régions.
Pour accompagner la transition vers une agriculture plus respectueuse de l’environnement, le gouvernement déploie plusieurs instruments financiers et techniques. Ces mesures visent à réduire l’empreinte écologique des exploitations tout en assurant leur compétitivité sur le marché.
Un fonds de portage de 400 millions d’euros sera mis en place pour faciliter l’accès au foncier par le biais de structures dédiées. Ce mécanisme permettra aux jeunes agriculteurs d’acquérir progressivement des terres, en leur offrant un cadre sécurisé pour s’installer et développer leurs projets.
En complément du soutien financier direct, des aides spécifiques sont prévues pour encourager l’adoption de pratiques écologiques. Deux milliards d’euros de prêts, assortis de conditions avantageuses, seront débloqués pour soutenir l’installation des jeunes agriculteurs et financer des projets innovants visant à réduire l’impact environnemental des exploitations.
Pour répondre aux défis climatiques, le gouvernement investit 500 millions d’euros dans la réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires et 100 millions d’euros dans un plan de promotion des protéines végétales. Ces mesures, combinées à la création d’un fonds de transition écologique, visent à accompagner les exploitations vers des pratiques plus durables et responsables.